Votre olivier a l’air fatigué ? Branche après branche, sa silhouette se désorganise ? Et si un seul petit coup de sécateur en septembre lui redonnait vigueur pour l’année entière ? Avant que l’automne ne s’installe totalement, c’est le moment idéal pour agir. Pas besoin de tout révolutionner. Une taille douce et ciblée suffit à transformer radicalement sa santé.
Pourquoi tailler votre olivier en septembre change tout
Septembre est une période charnière pour les plantes… et l’olivier ne fait pas exception. Alors qu’il ralentit doucement sa croissance, ses racines restent actives. C’est justement ce que l’on recherche : un arbre réceptif, sans être en pleine effervescence comme au printemps.
Tailler en septembre permet de :
- Orienter la croissance avant les nouvelles pousses du printemps
- Alléger l’arbre avant l’hiver sans le choquer
- Prévenir les maladies liées à l’humidité et au manque d’aération
Attendre le printemps ? Cela expose l’arbre à des tailles plus lourdes, parfois traumatisantes. En automne, on agit en douceur, au bon rythme.
Les effets concrets d’une taille douce en septembre
Dès les premières semaines, les changements sont visibles. Et surtout durables :
- Feuillage plus dense et plus vert
- Branches bien réparties autour du tronc
- Meilleure circulation de l’air : l’humidité ne stagne plus
- Repousse mieux structurée dès le printemps suivant
Un détail à ne pas négliger : un cœur aéré protège l’arbre des champignons, grands ennemis des oliviers trop touffus. En prime, votre arbre devient plus résistant au froid et aux sécheresses d’été.
Mais attention : ne taillez jamais sur bois mouillé ou un jour de pluie. Les plaies cicatrisent mal et deviennent des foyers d’infection.
Comment tailler votre olivier sans l’endommager
Pas besoin d’échelle, ni de tronçonneuse. Une bonne paire de sécateurs, un œil attentif, et c’est parti. Voici les gestes simples à adopter :
- Supprimez les branches mortes ou abîmées en priorité
- Éliminez les rameaux qui se croisent : ne gardez que le mieux orienté
- Coupez les gourmands – ces pousses verticales trop vigoureuses – à la base
- Aérez le centre : un cœur dégagé favorise lumière et circulation d’air
- Respectez la silhouette naturelle : oubliez la taille en boule trop stricte
Pensez à dégager aussi la base du tronc des petits rejets. Cela valorise l’arbre et facilite l’entretien du sol alentour. Chaque coupe doit répondre à une question simple : « Est-ce que cela aide mon olivier à mieux respirer ? »
Les résultats à attendre après cette taille bien faite
En quelques semaines, votre olivier change d’allure. Il explose de verdure sans excès, il se redresse, il respire. Si vous taillez au bon endroit, au bon moment, il vous le rendra au centuple :
- Une reprise rapide et équilibrée au printemps
- Une floraison généreuse, car l’énergie circule mieux
- Des fruits plus réguliers, mieux répartis sur l’arbre
- Moins de stress face aux aléas climatiques
Et surtout, il retrouvera cette allure élégante et un peu sauvage qu’on aime tant sur les oliviers… sans un effort démesuré.
Vous avez un doute ? Testez sur un seul arbre
Avant de passer au verger entier, tentez l’expérience sur un seul sujet. Choisissez le plus désordonné. Observez. Taillez comme expliqué. Et patientez quelques semaines.
Le contraste avec les arbres non taillés parlera de lui-même. Son port plus équilibré, son feuillage dense, sa nouvelle énergie… Vous verrez qu’une seule taille bien placée peut métamorphoser un arbre. Et convaincre le jardinier.
Septembre est le bon moment. Ni trop tôt, ni trop tard. Le bon tempo pour le bon geste. Offrez à vos oliviers ce petit soin discret mais puissant, et ils vous remercieront tout au long de l’année.




